Dans son dernier opus intitulé “Visions”, Norah Jones offre une perspective lumineuse après les jours sombres de la pandémie. Contrairement à son précédent album, empreint de mélancolie, celui-ci est empli de joie et de résolution, comme si elle émergeait d'un tunnel obscur vers la lumière du jour. Voici donc mon album du week-end pour balader dans l'espace.
Le titre du disque trouve son origine dans les idées surgissant au milieu de la nuit ou juste avant de s'endormir, ces moments où un artiste se précipite vers le piano, saisit une guitare, ou simplement fredonne la mélodie dans son téléphone. Cette spontanéité se reflète dans la façon dont l'album a été enregistré, avec une simplicité musicale brute jamais atteinte par la chanteuse auparavant. Elle a collaboré étroitement avec le producteur et multi-instrumentiste Leon Michel, principalement à la batterie tandis qu'elle jouait du piano ou de la guitare. Certains morceaux sont restés dans cette simplicité, tandis que d'autres intègrent des instruments supplémentaires et les voix superposées de Norah.
Des collaborateurs passés, comme le trompettiste Dave Guy et le batteur Brian Blade, ajoutent leur touche à quelques morceaux. L'album s'ouvre sur “All This Time”, une ballade sensuelle où les voix superposées créent une atmosphère envoûtante. Le morceau établit le ton. “Staring at the Wall” dégage une ambiance garage-funk, tandis que “Paradise” offre une touche plus légère et pop. “Running” est un autre point fort, une démonstration de la simplicité initiale avec laquelle les morceaux ont été enregistrés.
L'album se clôt sur une note joyeuse avec “Alone With My Thoughts”, une ballade sensuelle qui démontre la diversité et la vitalité de l'œuvre de Norah Jones. “Visions” s'impose ainsi comme une contribution majeure à sa carrière.
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