Julian Assange est libre et prêt à plaider coupable pour divulgation de secrets de sécurité nationale
Il est désormais libre après avoir passé 1901 jours dans la prison de haute sécurité de Belmarsh en Angleterre.
Libéré sous caution par la Haute Cour de Londres, le fondateur de WikiLeaks a quitté le Royaume-Uni via l'aéroport de Stansted, embarquant dans un avion pour retourner en Australie. Cet événement intervient après des années de batailles judiciaires et d'isolement à l'ambassade d'Équateur à Londres. Assange a conclu un accord de plaidoyer avec les États-Unis concernant une accusation de violation de la loi sur l'espionnage. Il est accusé d'avoir sciemment et illégalement conspiré avec Chelsea Manning pour publier des documents militaires américains classifiés en 2010. Ces révélations comprenaient plus de 700 000 fichiers, exposant des méfaits dans les guerres en Afghanistan et en Irak, dont la fameuse vidéo "Collateral Murder" montrant des pilotes d'hélicoptère américains à Bagdad tuant des civils, y compris deux journalistes de Reuters.
Retour sur l'arrestation et les charges
En 2019, Julian Assange est arrêté par la police britannique après avoir été expulsé de l'ambassade d'Équateur à Londres, où il avait trouvé refuge pendant plus de six ans. Il a été inculpé de 18 charges, mais cet accord de plaidoyer se concentre sur une seule accusation de complot pour obtenir et diffuser illégalement des informations classifiées. Chelsea Manning, la source des fuites, avait été condamnée à 35 ans de prison en 2013. Sa peine a été commuée par le président Barack Obama en 2017. Elle a cependant de nouveau été emprisonnée en 2019 pour avoir refusé de témoigner devant un grand jury concernant WikiLeaks et Assange, avant d'être libérée en 2020.
Une sentence anticipée et un retour en Australie
Selon NBC News et CNN, Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, avec crédit pour le temps déjà purgé. Cela signifie qu'il pourrait recouvrer sa liberté et retourner en Australie. Une audience est prévue demain. Les procureurs du ministère américain de la justice prévoient qu’il plaidera coupable à l'accusation de complot. La saga juridique est loin d'être terminée, mais cette récente libération marque un tournant important dans son combat contre les accusations portées par les États-Unis. Son retour en Australie pourrait offrir un nouveau chapitre dans cette histoire complexe et controversée.
J'ai pas de mot pour exprimer ma joie pour ce grand monsieur. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a une douille, les Usa n'ont jamais rien lâché pour le pourrir, pour l'empêcher de parler, pour s'assurer que plus jamais il ne nuirait au Etats Unis d'Amérique. J'espère juste être paranoïaque et qu'il puisse rentrer chez lui.