Kaiju No. 8 - Bon appétit !

Kaiju No. 8 pourrait être la série animée la plus prometteuse de ce printemps 2024. Et croyez-moi, il y a déjà du lourd avec les retours de pépites comme My Hero Academia et Demon Slayer.



La hype autour de cette série n'est pas anodine. La légendaire maison d'animation "Production I.G." s'est chargée d'adapter le manga tant apprécié de Naoya Matsumoto sur nos écrans. Les fans ne seront donc pas déçus, et j'ai vraiment cette intuition que Kaiju No. 8 va combler leurs attentes. Pour ceux qui plongent dans cette aventure pour la première fois, l'histoire nous transporte dans un monde où des monstres ressemblant à Godzilla, les kaijus, dévastent les rues du Japon. C'est là qu'intervient la Force de Défense, unité d'élite qui se charge d'attaquer et de tuer ces abominations puis aux nettoyeurs de ramasser leurs carcasses. Notre héros, Kafta (interprété par Masaya Fukunishi), n'a pas réussi à rejoindre cette Force de Défense et s'est résigné, non sans ressentiment, à vivre en tant que nettoyeur. Mais tout change lorsqu'un nouveau venu, Ichikawa (Wataru Kato), dont le rêve est de rejoindre lui aussi les combattants, éveille quelque chose au plus profond de Kafta.



Cette prémisse pourrait vous rappeler Attack on Titan et l'histoire poignante d'Eren Yeager. Bien que les pouvoirs des protagonistes soient similaires, leurs réalités sont totalement différentes. Alors qu'Attack on Titan traite des thèmes de dévastation et de violence de manière très sérieuse, Kaiju No. 8 présente les mêmes enjeux avec un équilibre entre sérieux et moments de rire, rendant le tout nettement plus léger. Et si vous trouvez cela un peu gênant, ne vous inquiétez pas. Kaiju No. 8 ne force pas sur l'humour, les moments comiques sont plutôt situationnels ou basés sur les réactions des personnages, ce qui rend la transition plus naturelle alors qu'on s'éloigne du massacre de monstres. La série ne perd pas son sérieux pour autant, se reflétant brillamment dans le style d'animation. Contrairement aux couleurs riches d'un Solo Leveling, Kaiju No. 8 opte pour des tons atténués qui s'accordent bien avec le monde sombre dans lequel Kafta vit.


L'épisode débute en force avec une scène où l'on voit littéralement les entrailles d'un kaiju éclater, comme un ballon d'eau trop plein, inondant les rues de sang. Moins de cinq minutes après le début, et vous voilà déjà plongés dans le bain. À travers les détails minutieux, on perçoit instantanément leur monde. L'organisation face à une attaque de kaiju, les symboles intégrés dans les feux de circulation, tout indique que ce phénomène n'est ni nouveau ni inattendu. L'action est surprenante et l'intrigue se déploie de manière imprévisible, gardant un rythme soutenu et captivant. Le premier épisode se termine sur un tournant dramatique dans la vie de Kafka, laissant présager de nombreuses questions pour la suite. Bien qu'il soit difficile de juger sur deux épisodes, actuellement disponibles sur Crunchyroll, Kaiju No.8 peut maintenir cette qualité scénaristique bien rythmée et je suis convaincu qu'il s'imposera comme l'un des succès de 2024. Restez branchés, ça promet !
Plus récente Plus ancienne